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jeudi, 25 octobre 2012

Quel avenir pour Thémis ?

La France a été précurseur sur le solaire thermodynamique sans toutefois franchir le stade expérimental. Pourtant le savoir-faire français existe et serait facilement exportable.
Thémis : tel est le nom de la première grande centrale électro-solaire expérimentale implantée en France au début des années 1980, sur le plateau de Cerdagne dans les Pyrénées-Orientales dans le cadre d'un programme de diversification du mix énergétique national, en réponse à la crise causée par les deux chocs pétroliers. Quelques années plus tard, le projet, jugé non rentable, est abandonné. La France concentre ses investissements sur le nucléaire.

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Pour le solaire thermodynamique, un réseau de miroirs suit le trajet du Soleil durant toute la journée et concentre les rayons pour chauffer un fluide caloporteur (par exemple de l'eau transformée en vapeur). Celui-ci libère son énergie sous forme électrique, soit directement par l'intermédiaire d'une turbine et d'un alternateur, soit pour stocker l'énergie thermique pour une utilisation différée en fin de journée ou la nuit. Les avantages sont multiples car les matériaux sont simples, peu onéreux et disponibles localement. La technologie est en outre aisément exportable notamment dans les pays du Maghreb, du moyen orient et du sud-est asiatique très ensoleillés. Principal inconvénient toutefois : le faible rendement par unité de surface impose des installations de grande taille. A l'arrivée le prix de revient du kwh oscille aujourd'hui entre 15 et 30 cts. Un chiffre comparable aux tarifs subventionnés d'achat de l'électricité photovoltaïque.

Source : actu-environnement.com

mardi, 16 octobre 2012

Le vélo, outil d'aménagement des espaces urbains

Le prix de l’essence augmente et cette évolution est durable et inexorable. Les défis de la mobilité nous imposent de changer de paradigme. La place du vélo dans les agglomérations constitue un levier pour la transformation de nos villes. Le vélo est non seulement un mode de déplacement essentiel, c’est également un outil d’aménagement des espaces urbains et des territoires. En 2012, 50 % des déplacements de moins de deux kilomètres se font en voiture. La France accuse un retard important dans l'utilisation du vélo pour les courtes distances. A titre de comparaison, quand les Français parcourent en moyenne 75 km à vélo par an, les Allemands et les Belges sont autour de 300 kilomètres. Les Danois, quand à eux, qui dépassent allègrement les 900 kilomètres.

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L’usage régulier du vélo fait partie des réponses fortes et durables quant au pouvoir d’achat mais le vélo au quotidien est aussi source de bienfaits en terme de santé. L’usage du vélo facilite la transition dans les modes de déplacement tout en diminuant notablement la facture énergétique qui pèse aujourd’hui pour 45 milliards dans la balance commerciale. De plus, les aménagements pour les vélos ne requièrent que peu d'espace dans les villes en comparaison des autres modes de transport. Enfin, l’usage du vélo permet de développer des liens quotidiens apaisés entre usagers de l’espace urbain. Il contribue immanquablement à plus de convivialité, d’humanité, de rencontre et d’échanges.

Source : lemonde.fr

samedi, 13 octobre 2012

Le marché des poêles à bois se porte bien

Selon une étude Xerfi, le marché des poêles à bois se porte bien. La filière du chauffage au bois constitue une des réponses les plus pertinentes pour alléger les consommations d'énergies classiques. Le soutien du gouvernement à travers des aides publiques comme le crédit d'impôt développement durable, a encouragé cette filière. La réglementation thermique RT 2012 pourrait encore venir appuyer un peu plus la filière, selon l'étude Xerfi. En vigueur à partir du 1er janvier 2012, elle impose une consommation d'énergie primaire moyenne de 50 kWh/m²/an, contre 150 kWh/m²/an environ avec la RT 2005.

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Conscients du marché, les fabricants d'appareils de chauffage au bois se sont efforcés de se calquer aux critères de cette nouvelle réglementation. Par exemple, la RT 2012 exige une limite de perméabilité à l'air de la maison qui correspond à un débit de fuite maximum de 0,6 m3/h sous une pression de 4 Pascal, pour une maison individuelle. "Les fabricants (...) ont notamment mis sur le marché des poêles et inserts étanches qui ne consomment pas l'air ambiant à l'intérieur de l'habitat pour générer la combustion, mais s'approvisionnent directement à l'extérieur via une alimentation directe, précise Flavien Vottero, expert sectoriel chez Xerfi, grâce à cette entrée d'air spécifique, ils fonctionnent sans faire pénétrer de l'air froid dans la pièce".

Source : actu-environnement.com

mardi, 09 octobre 2012

Miel bleu, vert ou marron

A Ribeauvillé, dans le département du Haut-Rhin, les abeilles ramènent d'étranges produits de couleur bleu, vert, ou marron. Les quantités transportées sont importantes au point de bloquer la ponte des abeilles d'hiver qui permettront à la ruche de passer la saison du froid. Puis, les apiculteurs récoltent un miel à la couleur inhabituelle. La source probable de l'altération du miel a été localisée. Sur le site d'une entreprise de méthanisation de déchets, on a découvert une colonie d'abeilles au-dessus de gros conteneurs abritant un produit de couleur identique à la mixture qu'elles ramènent à la ruche. Cette entreprise produit de l'énergie à partir de la dégradation de déchets organiques, denrées alimentaires périmées ou invendues, résidus de cuisines ou de l'industrie agroalimentaire.

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Les conteneurs incriminés contiennent des résidus de confiserie industrielle des établissements Mars. La multinationale américaine dispose de plusieurs sites de production en Alsace, où sont confectionnés les M&M's, ces pastilles chocolatées de toutes les couleurs. Depuis plusieurs années, l'entreprise Mars vante son engagement dans le développement durable, en particulier la valorisation de ses déchets.

Source : journal Le Monde

vendredi, 05 octobre 2012

De nouveaux projets pour le photovoltaïque

A Perpignan, une trentaine d'entreprises devrait participer au projet d'autoconsommation, baptisé Saint-Charles 2.0, qui verra le jour en 2013. Au total, 4 à 5 MW de photovoltaïque devraient être installés. Avant la pose des panneaux, la consommation de chaque bâtiment sera mesurée et les anomalies de consommation corrigées. Ce n'est qu'après ces deux étapes qu'interviendra le dimensionnement de l'installation photovoltaïque, fixé en fonction de la consommation de base de chacun des bâtiments. L'objectif est d'éviter toute surproduction et de satisfaire la demande supplémentaire d'électricité grâce au réseau (30 à 40% des besoins en moyenne). L'électricité produite sera directement injectée dans le bâtiment. Les propriétaires producteurs pourront revendre l'électricité à leurs locataires, puisque seule est interdite la revente d'électricité préalablement achetée à un opérateur comme EDF. Le surplus de production sera envoyé sur le réseau électrique gratuitement, puisque l'installation ne bénéficie pas de tarifs d'achat.

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Pour les particuliers, l'autoconsommation n'est pas avantageuse : il est plus rentable de vendre, au tarif d'achat, la totalité de l'électricité produite à l'opérateur et de racheter l'électricité à un prix moindre. De nombreux acteurs demandent la mise en place d'une prime à l'autoconsommation (quelques centimes d'euros par kilowatt heure autoconsommé), mais le dispositif est jugé trop coûteux par les pouvoirs publics.

Source : actu-environnement.com

mercredi, 05 septembre 2012

L'effet positif des éoliennes pour les poissons

Selon une étude, présentée dans un rapport publié par l'Institut national des ressources aquatiques, les éoliennes auraient un effet positif pour les poissons, certaines espèces ayant même vu leur population augmenter.


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Avec 80 énormes turbines situées dans des eaux relativement peu profondes regorgeant de poissons, le parc éolien Horns Rev 1 au Danemark est l'un des plus grands parcs éoliens offshore de la planète. Les chercheurs de l'Institut ont compilé et analysé des données concernant les poissons présents dans la zone en question. Les turbines de Horns Rev 1 sont implantées profondément dans le fond marin et sont entourées d'une barrière de protection constituée de rochers. Cette barrière a pour but de protéger les turbines contre l'érosion et d'empêcher les courants marins de creuser des tranchées dans le sable. Les chercheurs ont constaté que ces structures en pierre servaient également de récifs artificiels, offrant aux poissons des conditions de vie optimales. Non seulement les poissons y trouvent un abri et de la nourriture en abondance, mais cette zone attire en outre de plus en plus de poissons typiques des fonds rocheux. Autrement dit, les turbines ont créé un habitat pour plusieurs nouvelles espèces.


Source : notre-planete.info

mercredi, 22 août 2012

Le projet CASTOR

Proposé dans le cadre du 6ème Programme Cadre de Recherche et de Développement (PCRD) de l'Union Européenne, le projet CASTOR (CO2, de la Capture au Stockage) s'intéresse à la capture du CO2 dans des fumées de combustion mais également à son stockage géologique.


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L'objectif principal du projet est de réduire de moitié les coûts de la capture du CO2 dans les fumées, pour passer de 40-60 euros par tonne de CO2 à 20-30 euros par tonne de CO2. Des travaux visant à développer, tester et optimiser de nouveaux procédés vont être menés par les partenaires.

Afin de valider les résultats obtenus en laboratoire, une unité pilote de capture a été construite sur le site de la centrale thermique au charbon de Esbjerg, opérée par Elsam au Danemark. Même si elle ne traite qu'une partie des fumées de la centrale thermique, cette installation, opérationnelle depuis le début 2006, est à ce jour une des plus grosses installations de ce type au monde (capture de 1 tonne de CO2 à l'heure).

vendredi, 03 août 2012

Les algues ont la même valeur énergétique que le charbon

Le concept de l'entreprise Ennesys est de produire de l'énergie en dépolluant les eaux usées, et le faire sans utiliser de surface au sol. Un photoréacteur en plastique rempli d'eau usée sert de base alimentaire à des micro-algues qui se reproduisent sous l'effet de la lumière. Déposés sur les murs d'un bâtiment, ces panneaux pourraient réduire la consommation d'eau et d'énergie primaire de 80%. Des factures qui se chiffrent en centaines de milliers d'euros par an, voire plus, pour des tours de bureaux.

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 Selon le directeur scientifique de l'entreprise, les algues ont à peu près la même valeur énergétique que le charbon, une grande partie du pétrole qu'on découvre provient d'algues fossilisées. Avec quelques 10000 mètres carrés de ces panneaux, on peut estimer produire jusqu'à 150 tonnes d'algues par an. De plus les eaux traitées par ce processus peuvent être réutilisées pour alimenter les chasses d'eau et  les panneaux offrent un bouclier thermique, une alternative à des coûteux dispositifs d'isolation ou aux panneaux photovoltaïques. Les résidus secs seraient eux brûlés pour faire du chauffage ou de l'électricité.

Sources : rts.ch

lundi, 25 juin 2012

Le petit éolien

Alternative au photovoltaïque pour la production d'électricité renouvelable chez le particulier, le petit éolien peine à prendre son essor en France. En cause, la réglementation dissuasive pour la construction, mais aussi l'absence de tarif d'achat privilégié. En 3 ans, seules 2.500 éoliennes dont la puissance reste inférieure à 36kW et dont le mât ne dépasse pas 30m de haut, ont été installées en France. Passée une hauteur de mât de 12 mètres, les éoliennes font l'objet d'une procédure complexe incluant une demande de permis de construire et une notice d'impact.

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Le tarif d'achat de l'électricité éolienne fixé par l'arrêté du 17 novembre 2008 dans le cadre des Zones de développement éolien  et pour des installations réinjectant l'intégralité de leur production sur le réseau, ne distingue pas les projets selon la taille des machines. Dans le cadre d'une ZDE, l'auto-consommation, même partielle, est donc à exclure. Hors ZDE, le producteur ne peut vendre l'électricité de gré à gré qu'à un responsable d'équilibre agréé par Réseau de transport d'électricité. Quelle que soit l'option choisie, les tarifs ne permettent pas au petit éolien d'être rentable.

Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site actu-environnement.com

samedi, 23 juin 2012

Energie positive

Le lycée Vaclav Havel de Bègles, premier lycée à énergie positive en Aquitaine, est très attendu pour la prochaine rentrée scolaire, le 4 septembre 2012. L’architecte Philippe Véron, du cabinet Ersol à Talence, concepteur du lycée avec Alain Ducasse et Dominique Gorse, explique «avoir fait appel à toute la panoplie de technologies existantes», pour créer un bâtiment le plus économe possible.

Pour cela les architectes ont favorisé une orientation nord et sud, permettant un maximum d’éclairage naturel, une isolation renforcée, fenêtres double-vitrage, renouvellement d’air via une ventilation double-flux, captation optimale de l’énergie solaire, stores «brise-soleil» commandés automatiquement. Les toitures végétalisées permettront de récupérer les eaux de pluie, qui seront stockées dans plusieurs bassins. Le lycée produira au final plus d’énergie qu’il n’en consomme, grâce à 400m² de capteurs solaires fournissant l’eau chaude de l’établissement et le chauffage du gymnase, le reste du chauffage étant fourni par une chaufferie au bois, et plus de 2 500m² de panneaux photovoltaïques.

Source : article de Mickaël Bosredon

mercredi, 06 juin 2012

Développer l'utilisation de l'énergie solaire

Dans le champ des énergies renouvelables, la recherche se concentre depuis plus de 30 ans sur la mise au point d'un processus de photosynthèse artificielle qui permettrait de développer l'utilisation de l'énergie solaire. Le problème pour produire de l'hydrogène est la vitesse d'oxydation de l'eau, les catalyseurs connus étant peu efficaces.

 

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Des chercheurs du département de chimie de l'Ecole royale polytechnique de Stockholm ont mis au point un catalyseur moléculaire qui permet d'oxyder l'eau en oxygène et hydrogène à une vitesse comparable à celle de systèmes photosynthétiques naturels. La fréquence de production d'oxygène obtenue par ces chercheurs est supérieure à 300 molécules par site et par seconde, comparable à la vitesse de la réaction dans des systèmes naturels. Ce record mondial ouvre de nouvelles perspectives pour l'énergie solaire ainsi que d'autres sources d'énergie renouvelable. Avec ce système, la lumière du soleil peut notamment être utilisée pour convertir le dioxyde de carbone en différents carburants tels que le méthanol.

Pour en savoir plus sur cette découverte, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

vendredi, 25 mai 2012

Un gisement de chaleur inutilisé

L'étude Ecoheat4EU, réalisée par Euroheat & Power[1] dans 14 pays européens (dont la France) avec le soutien de la commission européenne, fait ressortir que près de 500 milliards d'euros d'énergie restent inexploités chaque année. Cela représente 1000 € par an et par citoyen européen.

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L'analyse du bilan énergétique européen réalisée lors de cette étude démontre qu'un gisement de chaleur équivalent à plus de la moitié de l'énergie primaire disponible en Europe est aujourd'hui inutilisé. Il s'agit de ce qu'on appelle communément la « chaleur de récupération », une chaleur inévitablement produite par les procédés industriels et qui est tout à fait exploitable en l'état (serveurs informatiques, eaux usées, traitement des déchets, ...). En effet, les activités industrielles et informatiques produisent beaucoup de chaleur et usent de divers stratagèmes pour s'en débarasser et refroidir leurs installations. Dans ce cas, pourquoi ne pas récupérer toutes ces calories pour alimenter des réseaux de chaleur à divers usages : chauffage d'habitation, mais aussi d'eau de piscine, de serres... ?

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info

jeudi, 17 mai 2012

La méthanisation est un processus naturel

La méthanisation est un processus naturel qui permet de transformer les déchets organiques en biogaz pour produire un biocarburant ou le valoriser en électricité et en eau chaude. Le futur méthaniseur du domaine de La Peyrouse commencera à «ruminer» au printemps 2012. En effet ce méthaniseur fonctionne comme l’appareil digestif d’une vache.

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Les déchets verts, le lisier et le fumier sont déposés dans une pré-fosse de capacité 4 tonnes de matières
brutes par jour, une autre, dite SPA, recueille les déchets de la cantine du lycée de Périgueux et de l’exploitation (graisses, viscères, déchets de couvoir…). Ces deux pré-fosses sont reliées au digesteur, une enceinte hermétique maintenue à 40°C. La fermentation des déchets produit du méthane qui alimente un cogénérateur de 50kW qui par combustion produit de l’électricité et de l’eau chaude.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article du n°45 du journal "L'Aquitaine"

samedi, 05 mai 2012

Planetsolar a bouclé son tour du monde

Dix-neuf mois après son départ, le bateau solaire Planetsolar a rejoint ce vendredi 4 mai les côtes de Monaco. Il a achevé un tour du monde, réalisé avec pour seule énergie celle du soleil. Une expérience menée par un équipage franco-germano-suisse qui espère avoir ainsi prouvé le potentiel des énergies renouvelables.

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Couvert de 537 mètres carrés de panneaux solaires, le catamaran de 31 mètres de long est capable de produire 500 à 600 kilowatts-heures par temps ensoleillé. Une énergie qui, lorsque sa batterie est complètement rechargée, lui permet de parcourir jusqu'à 300 kilomètres. Selon le fondateur de PlanetSolar, on ne verra pas dans 10 ans des porte-conteneurs solaires mais on sait que ça marche et il y a beaucoup d'applications possibles.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site maxisciences.com

vendredi, 04 mai 2012

Les Cleantechs, une source clef d'emploi durable

Selon Alain Chardon, directeur Cleantechs & Decarbonate de Capgemini Consulting, les Cleantechs, et plus particulièrement les énergies renouvelables, sont une source clef d'emploi durable en Europe avec plus d'un million d'emplois verts à la fin de l'année 2011. 2012 pourrait être une année charnière avec en balance le potentiel de création de travail additionnel contre la crise financière européenne et ses effets. Le cabinet de conseil vient de publier la troisième édition de son étude sur le marché des Cleantechs. Celle-ci dresse un tableau de la situation pour chaque grand secteur de l'énergie : l'éolien terrestre et offshore, le solaire photovoltaïque, l'hydroélectricité mais également le captage et stockage du dioxyde de carbone.

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Les cleantechs constituent une industrie engagée dans une compétition mondiale. L'Union Européenne demeure le plus grand installateur d'éolienne terrestre avec 84 GW de capacité installée cumulée en 2010. Ces bons résultats sont obtenus grâce à l'Allemagne et les pays nordiques mais également plus récemment des Etats comme l'Espagne.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site actu-environnement.com

mardi, 20 mars 2012

L'éolien à la pointe du Médoc

L'entreprise "Pointe du Médoc le Verdon Énergies" souhaite développer un projet éolien au Verdon. Soutenu par l'industriel Bard, opérateur allemand spécialisé dans la fabrication et l'installation d'éoliennes offshore, l'entreprise compte mettre en place une base de l'éolien dans la zone industrialo-portuaire du Verdon. Cette zone, propriété du Grand Port maritime de Bordeaux, est située à l'extrême pointe du Médoc, donnant à la fois sur l'embouchure de l'estuaire et sur l'océan Atlantique.

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Sa situation géographique ressemble à celle du port de Cuxhaven, en Basse-Saxe. Le port est implanté à l'embouchure de l'Elbe et donne sur la mer du Nord. Après le déclin de la pêche et celui des porte-conteneurs, qui ne s'arrêtent plus, Cuxhaven s'est relancé avec le marché de l'énergie renouvelable et plus particulièrement de l'éolien.

Le projet de zone test a des opposants, les élus de la Charente-Maritime, qui ne veulent pas que l'estuaire soit défiguré par un champ d'éoliennes, et la Ligue de protection des oiseaux (LPO), qui signale la présence d'un couloir migratoire.

Pour plus d'informations, on peut lire l'article plublié dans le journal Sud-Ouest.

mercredi, 07 mars 2012

L’idée des bouteilles solaires est née à Manille

Les bidonvilles forment un réseau dense et sombre de cabanes en tôle. L’électricité y fait souvent défaut, soit à cause de coupures de courant régulières, soit parce que les habitants sont trop pauvres pour s’éclairer. Même en pleine journée, les habitations sont plongées dans la pénombre. Une simple bouteille de soda translucide remplie d’eau insérée dans un trou sur le toit. En réfléchissant la lumière solaire, l’eau apporte une énergie lumineuse équivalente à une ampoule de 50 watts. Les familles vivant dans les bidonvilles parviennent à réduire leurs dépenses électriques de plus de 50% par an.


Eclairage avec des 'bouteilles solaires' par rikiai

Les bouteilles solaires utilisent le principe de la réfraction de la lumière. Elles évitent chacune le rejet dans l’atmosphère de 17 kilos de CO2 annuellement. L’idée de l’éclairage avec des bouteilles solaires est si peu onéreuse et si économique pour les habitants que le concept s’exporte actuellement vers les bidonvilles du monde entier.

Sources : expertmarket

mardi, 28 février 2012

La lumière bleue du soleil

Une équipe de recherche du laboratoire de Cambridge a mis au point une cellule solaire organique et hybride qui ne capte pas uniquement la lumière rouge du soleil mais aussi la lumière bleue. Un gain possible estimé à 25% pour les futurs panneaux photovoltaïques.

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La lumière blanche, telle qu'on la voit, est composée d'un spectre de couleurs qui varie du bleu au rouge. Ce sont les couleurs que nous apercevons lorsque la lumière est filtrée par un prisme de verre ou lorsqu'un arc-en-ciel se forme dans le ciel. Lorsque le soleil se lève, la lumière bleue se diffuse en premier dans l'atmosphère. Selon certains scientifiques de l'Université Oxford, cette lumière bleue, lorsqu'elle est perçue par l'œil, donnerait comme instruction au cerveau de se réveiller pour la journée à venir. Au contraire, la lumière rouge, quant à elle, s'estompe en dernier au coucher du soleil.

 

lundi, 20 février 2012

Des pontons solaires flottants

« Le marché de l’énergie produite à partir de panneaux photovoltaïques se développe de plus en plus sur l’eau avec des installations flottantes. Ceci répond à une contrainte forte de compétitivité et d’indisponibilité de terrains aménageables sur des grandes surfaces », explique la société PORALU MARINE.

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Habituellement, les panneaux solaires sont installés sur les toits des habitations, des usines, des granges, dans les déserts... Cette société de l'Ain utilise un nouveau support inattendu : l'eau et plus précisément, l'eau de mer. Elle a installé des pontons solaires flottants à Canoe Brook dans l’état du New Jersey à 25 km de New York.

L’électricité produite permettra à cette usine de traitement de l'eau d’alimenter 78 000 foyers en électricité et en eau, l'énergie étant également utilisée pour faire tourner l'usine de traitement qui fournit chaque jour 152 millions de litres d’eau.

samedi, 18 février 2012

De l'hydrogène fabriqué grâce à l'énergie solaire

L'Université de Corse, HELION et le CEA ont inauguré à Ajaccio la plateforme MYRTE (Mission hYdrogène Renouvelable pour l'inTégration au réseau Electrique) qui met en œuvre le couplage de l'énergie solaire avec une chaîne hydrogène comme vecteur énergétique pour le stockage des énergies renouvelables.

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La configuration actuelle du réseau public d'électricité présente des limites à l'intégration de sources d'énergie renouvelables intermittentes. La technologie hydrogène développée sur la plateforme MYRTE permettrait de s'affranchir de cette limite technique et autoriserait le soutien au réseau public d'électricité lors des pointes de consommation en intégrant massivement de l'énergie décentralisée dans le réseau électrique corse sans le déstabiliser.

Pour l'Université de Corse, cet instrument de recherche contribue à son excellence scientifique en matière d'énergie solaire. Pour le CEA, ce démonstrateur présente des fonctionnalités uniques pour valider en condition réelle ses développements sur le stockage de l'hydrogène.
Pour l'industriel HELION, la plateforme doit lui permettre de qualifier ses équipements et de réaliser des avancées technologiques dans le domaine.

Source : tecsol